• Image de gif, rogue cheney, and fairy tail

    Comme le titre le dit, aujourd'hui y a le nouveau thème du blog ! Alors oui, certaines choses ont changées comparé au dernier thème. J'ai modifié la plupart des codes, même si j'en ai gardé pas mal. Et j'ai changé de style de thème, j'avoue que je me suis pas trop cassé la tête, mais j'avais envie de quelque chose de simple, de basique. Peut-être que je préférais avant, mais j'aime beaucoup ce nouveau thème, je ne suis pas déçue du résultat. C'est ce qui compte, non ?

    Et puis oui, cette fois c'est un thème Deanerys ! Comme j'adore Game of Thrones, je voulais trop faire un thème dessus et j'adore Deanerys, du couuup voilà 8D

    Et j'ai rajouté une playlist en haut de mon blog récemment (merci Amu ♥), en fait c'est super pratique, mais ce qui est chiant, c'est qu'on ne peut pas rajouté des chansons comme on veut, on est obligé de la refaire entièrement, c'pas pratique. Mais faut faire avec 8) Qu'est-ce que je voulais dire ? Ouais, j'ai mis plusieurs chansons, j'ai mis celles que j'écoute sur Spotify (Nekfeu, PNL et touuut) et comme des fois j'écoute des OST (ça me motive à écrire souvent) j'en ai mis dans la playlist. J'en écoute pleeein, de tout et n’importe quoi, là j'ai mis ceux que j'écoute en ce moment. Certains sont de GoT, j'ai mis mes 2 préférés *-* J'en ai mis 1 de Toradora, je suis pas fan des OST de Toradora, mais celui-là j'en suis juste accro ! *^* Et comme je viens de recommencer Nagi no Asukara (en ce moment je me refais tous les animes dont j'étais fan y a un an xD), j'ai mis mes 2 OST préférés. (J'en écoute quelques autres mais ceux que j'ai mis, sont vraiment ceux que je préfère). J'ai mis (j’arrête pas d'utilisé le verbe mettre ça commence à me souler) 2 opening de Fairy Tail, j'étais tombée dessus par hasard l'autre jour, du coup j'ai commencé à les écouter. Et comme le orange ça va pas trop avec le violet, je pense refaire ma playlist avec une autre couleur, je pense que je vais garder les mêmes musiques, je vais juste en rajouter quelques unes.

    Et piiis, c'est tout pour cet article, je crois avoir tout dit. Moi en tout cas, je suis contente d'avoir changé de thème :')


    22 commentaires
  • Image de anime, gif, and fairy tail

    Bonjour !

    Ouais c'est le 4ème concours du blog. Comme le 3ème ce sera un concours d'écriture ! Sauf que cette fois ça ne concernera pas Fairy Tail, perso j'aurais bien voulu, mais faut bien changer un peu, non ? Parce que je sais que pas tout le monde aime Fairy Tail et je comprends parfaitement.

     

    Le thème:

    Faire un O.S d'horreur. Je veux une histoire qui fait peur, ou alors une histoire un peu étrange, je veux quelque chose d'un peu sombre.

     

    Les règles:

    – Minimum 60 lignes.

    Ca peut être quelque chose de réaliste, mais c'est pas aussi être un peu fantastique, au choix.

      Ca peut être du surnaturel ou du paranormal, ça revient un peu à la deuxième règle.

    Comme moi j'aime bien les histoires romantiques, il peut y avoir de la romance dans l'histoire, mais ça reste facultatif.

    Je veux la narration à la première personne du singulier en JE.

    Ca peut aussi bien être une Happy End qu'une Sad End, je n'impose rien pour la fin.

    Je veux très peu de dialogues, je veux que l'histoire soit surtout détaillée su r la narration.

    L'histoire doit être écrite au passé-simple et à l'imparfait et seulement ces temps-là, je n'accepte pas le présent, passé-composé et tout et tout.

    Et surtout, ne pas plagier. Sinon vous pouvez toujours vous inspirez d'une histoire que vous connaissez, mais juste vous inspirez.

    Et aussi, minimum 2 participants.

     

    Barème

    Orthographe: /3

    Vocabulaire: /3

    Histoire: /5

    Psychologie du personnage: /4

    La notion de peur: /4

    Longueur: /1

     

    Participants:

    – Amu chan [pas rendu]

     

    Et puis voilà. Je n'ai rien de spécial à dire. J'espère que tout est bien compris, sinon il faut me poser les questions en commentaires et j'y répondrais. Voilà, voilà c:


    6 commentaires
  •  |Fiction n°3: To the new World| Chapitre 3

    ▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁

     

    C H A P I T R E  3

     

    ▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁

     

    Juvia L.

    J'avais la tête lourde. Tout était noir. Ma tête sonnait, j'entendais des sons pas très nets autour de moi. Je ne me sentais pas bien. C'était la première fois que je ressentais ça. Je n'arrivais pas à bouger les membres de mon corps. Qu'est-ce qui m'arrivait ? J'essayai d'ouvrir les yeux, c'était sombre mais éclairé quand même. Lorsque je réussis à ouvrir les yeux entièrement, je regardai autour de moi. J'étais dans une voiture et je reconnus que c'était celle de mes parents. La voiture était retournée, je ne comprenais pas pourquoi. Je ne comprenais pas non plus pourquoi j'étais là, en tout cas j'avais mal partout. Soudain, un flash me revint. J'étais partie en voiture avec mes parents, pour quitter cette ville. Et ensuite on avait croisé un marcheur, mon père l'a percuté, il n'avait plus contrôlé le reste, la voiture avait dé-rappée. Et là elle s'était retournée, nous nous étions pris un mur et après, c'était le trou noir. Je ne me souvenais plus de rien de ce qui avait pu se passer après. Non. En fait rien il ne s'était passé après, je m'étais tout simplement évanouie. Je n'avais aucune idée de combien de temps s'était écoulé. Je ne pouvais pas rester là, j'espérais que mes parents aillent bien. Mais je ne savais pas comment, j'allais me sortir de là.

    Je détachai ma ceinture, ce qui me fit tomber au sol, qui normalement devait être le toit de la voiture. Je lâchai un léger gémissement. Je m’avançai sur le ventre, vers la porte. Je tendis mon bras vers l'ouverture, une que je l'eus saisie, je poussai la porte. Je réussis avec un peu de difficulté à sortir de la voiture. Je me redressai et je sentis une douleur au niveau de ma jambe droite. Je n'avais pas trop mal sur le reste de mon corps, à part un peu à la tête.

    Je regardai autour de moi, il faisait nuit et il n'y avait pas âme qui vivait. Je commençai à avoir un peu peur. Je me demandais où étaient mes parents, ils devaient encore être dans la voiture, je devais essayer de les sortir de là.

    Je me dirigeai vers la portière d'avant, là où mon père était assis. J'ouvris la porte et je vis mon père inconscient.

    « Papa... ? Tentai-je. »

    Je regardai de plus près et là, mon souffle, mon cœur, mon sang, tout se coupa. Une horreur se trouvait juste sous mes yeux, mon sang devint glacé et j'eus des sueurs froides. Comment... ? Je ressentais du dégoût et surtout... mon père n'avait tout simplement pas pu survivre après ça. Je levai mes yeux, le pare brise était cassé en mille morceau et un énorme morceau de verre s'était enfoncé dans le crâne de mon père passant par l’œil droit. C'était juste horrible. Des larmes me montèrent aux yeux. Je ne pouvais simplement pas résister à ça. Je tentai de regarder au fond, pour voir comment ma mère allait, bien que j'avais peur de voir au fond de moi. Elle avait les yeux grands ouverts, mais elle ne respirait plus.

    Je me reculai de la voiture, me laissai tomber à terre et commençai à pleurer. Je pleurais, pleurais, pleurais, sans m'arrêter. Je criai de toutes mes forces, lâchant toute la tristesse que contenait mon cœur. J'avais envie de mourir, j'étais totalement détruite. Mais je ressentais aussi tant de haine. Oui je ressentais de la haine. Mais envers qui ? Pas envers mes parents, ce n'était pas de leur faute, ils méritaient tout sauf ça. Je ressentais de la haine envers ce monde et envers ces marcheurs qui nous avaient tout envahi. Si ce monde n'avait pas changé, tout cela ne serait jamais arrivé. Si ces marcheurs n'avaient pas existé, personne ne serait mort. Je ne pouvais pas l'accepter.

    J'aperçus un marcheur arriver vers moi. Je ne réfléchis pas, je pris un morceau du pare brise de la voiture qui se trouvait parterre, je m'avançai vers le marcheur. Je serrai le morceau de verre dans ma main. Normalement ça aurait dû me faire mal, mais là, je ne ressentais pas cette douleur, seule la haine me guidait. Je pris mon élan et enfonçai le morceau de verre dans l'épaule du marcheur. Il n'avait pas l'air d'avoir mal, il ne fit que lâcher un cri. Je n'allais pas le laisser survire, il en était hors de question, il devait souffrir et mourir, mais s'il était déjà mort, je m'en fichais pas mal, de ce qui avait pu lui arriver. C'était à cause d'eux que mes parents étaient morts, je devais tous les tuer, en commençant par lui. Je le poussai de toute mes forces, en hurlant toute la colère de mon être. J'arrachai le bout de verre de son épaule, pour l'enfoncer dans son œil. Il lâcha un dernier cri et il tomba à terre. Mais je n'en avais pas fini. Je repris le morceau de verre et je l'enfonçai plusieurs fois dans son crâne. Cette tristesse, cette haine, je ne pouvais plus contrôler mes émotions, je ne savais même pas ce que je faisais, j'étais devenue folle.

    Je m'arrêtai seulement, quand je fus à bout de force. Le crâne de du marcheur était maintenant devenu de la bouillie de sang. Je n'étais même pas dégoûtée par ça. Je lâchai le morceau de verre, qui était accroché dans ma main, tellement je l'avais serré. A présent, ma main pissait de sang. Là je devais avouer que ça me faisait mal. Je me demandais si j'allais survivre longtemps avec cette douleur. J'allais sûrement perdre trop de sang. Ce n'était peut-être pas si mal.

    Je revins à la réalité, lorsque que je relevai la tête. Il devait y avoir une dizaine de marcheur qui arrivait vers moi. Je me relevai. Maintenant c'était bel et bien fini pour moi, je n'avais plus la force de m'enfuir, de toute façon je n'en avais pas envie. Je m'avançai vers les marcheurs, bien qu'ils étaient une dizaine, je voulais tous les tuer. Je n'avais rien pour les tuer, mais je m'en fichais, mon cerveau ne fonctionnait plus normalement tout était chamboulé dans mon esprit, je ne savais pas si je faisais quelque chose de bien ou de mal.

    Mais je sentis soudainement, comme une force me tirer le bras. Je ne comprenais pas ce qui se passait, mais malgré la force que j'utilisais, je n'arrivais pas à me détacher de cette chose qui me tenait. Alors je fus emporter dans une course et éloignée de ses marcheurs.

    C'était une personne qui me tenait. Pourquoi m'avoir sauvé ? Je pensais que tout était fini pour moi, que je n'allais plus jamais vivre, que j'allais me faire dévorer par ces marcheurs. Et pourtant... ce n'était pas arrivé. Peut-être allais-je vraiment bientôt mourir ? Ou bien j'étais réellement sauvée et j'allais continuer à vire. Non, je ne voulais plus vivre à présent. Je relevai la tête. Des cheveux ébènes... ? Ca ne pouvait être que lui, Grey... Pourquoi était-il là ? Comment m'avait-il trouvé ? En temps normal j'aurais été tellement heureuse de le voir, qu'il me tienne la main, qu'il me sauve, mais là ça ne me faisait rien. J'avais tellement mal au cœur, plus rien ne faisait de l'effet. Même pas lui. Ce garçon dont j'étais tant amoureuse. J'aurais voulu qu'il me laisse mourir, pas qu'il me sauve.

    On courra pendant plusieurs minutes et on s'arrêta dans un ruelle. Grey lâcha ma main et reprit son souffle. Je ne ressentais plus rien. Mon cœur ne palpitait pas comme il avait l'habitude de le faire lorsque j'étais en compagnie de Grey. Je n'avais plus envie de pleurer, je ne ressentait plus de haine, ni de folie comme toute à l'heure. J'étais comme un zombi, vivante mais morte intérieurement.

    Je me laissai tomber au sol, n'en pouvant plus de rester debout. Grey remarqua ma main pleine de sang, il se mit en face de moi. Il retira son tee-shirt et le mit autour de ma main pour ne plus laisser le sang couler. Il parlait mais c'était comme si je ne l’entendais pas. Il m'attrapa par les épaules, en me regardant droit dans les yeux.

    « – Juvia... tu m'entends ? Me demanda-t-il doucement.

    – Grey... murmurai-je.

    Il me regarda un peu surpris. Oui je venais de me souvenir que d'habitude je l'appelais « Grey-sama » et non pas Grey. Ca devait être la première que je l'appelais comme ça. Au fond ça m'étais bien égal, ça revenait au même après tout. Après tout ce qui m'étais arrivé, comment pouvais-je m'attarder là-dessus ? Je m'en fichais. Je me fichais de tout. Il était en train de parler, mais je le coupai.

    – Pourquoi m'as-tu sauvé ? Demandai-je.

    – Quoi ? Comme si je t'aurais laissé te faire bouffer par les marcheurs, alors là, tu rêves.

    Il ne comprenait pas et il ne savait pas.

    – Mais je voulais mourir ! Mes parents sont morts et je suis la seule à avoir survécu ! Tu n'imagines pas à quel point c'est douloureux. Je n'arrivais plus à mon contrôler, je n'étais plus moi-même, je voulais juste tuer, seulement guidée par la folie. Quand je me suis rendue compte de ce je faisais, la seule chose dont j'avais envie, c'était de mourir ! Après tout ça comment veux-tu que je vives ?! Je do-

    – Mais ferme-là !

    – Que-

    Il ne me laissa pas le temps de parler, il me serra contre lui. Il me murmura quelques mots à l'oreille.

    Qu'est-ce qui t'arrive ? Je ne te reconnais plus. Tu n'as pas le droit de dire ça. Tu dois vivre, tu ne peux pas mourir. Même si ta vie ne sera plus jamais la même, tu dois être forte et rester debout. Tant que je serais en vie, je ne te laisserais jamais mourir, je le jure. Alors s'il te plaît... Juste pour moi, reste en vie... et je resterais en vie pour toi. »

    Lorsqu'il me dit ça, je sentis mon cœur se réchauffer, comme s'il s'était arrêter de battre et qu'il battait à nouveau. Je n'étais pas morte, j'étais vivante. Ca me faisait tellement mal d'être en vie. Mais les paroles de Grey, avaient réussies à me toucher, à me faire de l'effet. Je sentis quelque chose de chaud couler sur le long de ma joue. Des larmes ? Oui je pleurais. Je pleurais de joie ou de tristesse, ou bien les deux à la fois peut-être ? Je n'en savais rien. Mais peu importe, ce n'était pas si important. Je me serrai plus fort contre Grey. Oui, j'avais besoin de réconfort. Il commença à me caresser les cheveux. Ce monde était devenu cruel et impitoyable, mais peut-être qu'il restait une part de bonheur derrière toutes ces horreurs ? J'aimais Grey et je l'aimerais toujours, peu importe comment le monde était, mes sentiments, eux, étaient les mêmes. J'avais une dernière raison de vivre et tant que je l'aurais, je ne mourrais pas.



    ***



    Lucy H.

    Alors il était finalement venu. Sa voix, ses yeux, ses cheveux, son visage... J'avais tellement besoin de le voir, de l'entendre et de le sentir près de moi. Je ne réfléchis pas et je me serrai contre lui.

    « – Lucy...

    Je sentais mes yeux, qui se remplissait de larmes. Je n'avais finalement pas finit de pleurer. Mais là, c'était surtout parce que j'avais de réconfort, de la chaleur de quelqu'un.

    – Désolé... Natsu... Je... j'ai tellement mal... Je veux arrêter de pleurer... mais je... c'est... mes parents sont...

    Je n'arrivais même pas à formuler mes phrases correctement. Il ne devait rien comprendre. Il passa un bras derrière mon dos, l'autre derrière ma tête et il me serra contre lui.

    – Je sais Lucy... Je sais. Tu n'as pas besoin de parler pour que je te comprennes.

    Je me serrai encore plus contre lui et je me mis à pleurer tout les larmes de mon corps. J'étais triste, j'avais le cœur déchiré, j'étais perdue... Mais malgré tout ça, j'étais tellement heureusement de l'avoir près de moi. Je pensais ne plus jamais le revoir, ne plus avoir aucune issue et pourtant il était venu. Il m'avait retrouvé. Il ne m'avait pas oublié. Pa n'importe qui d'autre aurait réagit comme lui. Je n'étais vraiment qu'une gamine à pleurer comme ça. Même si ce monde était rempli de terreur, maintenant, à ce moment-même, Natsu me réconfortait. Et ça, ça me remplissait de bonheur mais en même temps j'étais si triste. Je n'étais vraiment qu'une égoïste. Mes parents s'étaient sacrifiés pour moi. Ils étaient mort, alors qu'ils ne l'avaient pas mérité. Je trouvais encore le moyen d'être faible.

    Commençant à être à bout de force, je me laissai tomber parterre avec Natsu et je continuai à pleurer.

    Après m'être calmée, je m'écartai légèrement de Natsu.

    – Désolé... lâchai-je, Vraiment désolé de devoir te faire endurer ça.

    T'as pas à t'excuser, c'est normal de pleurer.

    Il était toujours si gentil avec moi. Oui, après tout il était mon meilleur ami, je pouvais toujours me reposer sur lui.

    – Comment m'as-tu retrouvé ? demandai-je.

    Il m'expliqua tout à propos d'Erza qui avait essayé de contacter tout le monde et aussi à propos de Grey qui était parti chercher Juvia et c'était à ce moment-là qu'il était parti à ma recherche. Ils étaient tous vivants, du moins, jusqu'à ce que Natsu s'en aille. Je me demandais Juvia allait bien. Est-ce qu'elle s'en était sortie ? J'étais inquiète pour elle. Natsu était inquiet pour Grey, mais il lui faisait confiance. Natsu était fort, il était courageux et généreux. Il pouvait s'en sortir, il pouvait survivre. Mais moi je n'étais pas faite pour ce monde, je n'avais survécu que par chance, pas par force. Mais la chance, ne suffisait pas.

    Il se releva.

    – Allons rejoindre les autres, je n'ai pas envie d’inquiéter Erza encore plus longtemps.

    Je ne pouvais pas le suivre, je ne le pouvais pas.

    – Vas-y tout seul, moi je reste ici.

    Il se retourna et me fixa. Il était si sérieux, ce n'était pas dans ses habitudes.

    – Tu rigoles j'espère ? Tu sais ce qui va t'arriver si tu restes ici au moins ?

    – Oui j'en suis bien consciente, je ne risque pas de survivre longtemps.

    – Et ça ne te fait rien de savoir ça ?

    – Ecoutes Natsu, je n'ai pas envie que tu t'inquiètes pour moi. Je n'ai plus la force d'avancer, je n'ai plus envie de continuer, c'est fini pour moi. Toi tu es fort, tu sauras protéger les autres, moi je ne serais là que pour te ralentir si je reste avec toi et je ne veux pas de ça. Je veux que tu vives et que tu m'oublies. Je te promet, que je ne t'en voudrais pas, mais à présent, dans ce monde, tu n'as plus besoin de moi. Alors part s'il te plait.

    Ca me faisait mal de dire ça. Juste imaginer Natsu m'abandonner, me faisait mal au cœur. Mais je ne pouvais plus être égoïste, je ne voulais plus penser à moi. J'espérais l'avoir convaincu. Je ne voulais pas me séparer de lui, mais si je venais avec lui, je serais plus un poids qu'autre chose. Sa vie m'était bien plus précieuse que la mienne. Peu importe si je mourrais, du moment qu'il était en vie, alors ça me convenait.

    – Tu croyais que j'allais partir, juste en me disant ça ? Je me fiche de ce tu penses, tu veuille vivre ou non. A partir de maintenant, je ne veux plus t'entendre parler comme ça. Parce que peu importe ce que tu prétendras, je sais très bien qu'au fond de toi, tu ne veux pas mourir et tu as encore moins envie que je t'abandonnes. Tu as peut-être perdu tes parents, mais je sais que tu es capables de surmonter ça. Moi je suis encore là et je le serais aussi longtemps que toi tu seras en vie, je serais toujours à tes côté, je te remettrais toujours sur le droit chemin et je te protégerais toujours. Même si ce monde a changé, ça ne changerait jamais le fait que je suis ton meilleur ami, tu peux me croire. Alors en tant que meilleur ami, je veux que tu te relève et que tu restes forte. »

     Natsu... Je ne savais pas si il avait tord ou non, mais à ce moment-là, je sentis mon cœur se réchauffer. Je ne pouvais pas le nier, tout ce dont j'avais envie, c'était de rester en vie, de rester à ses côté, même si le monde avait changé, notre relation, non, mes sentiments pour Natsu restaient les mêmes. Oui j'étais amoureuse de lui, depuis longtemps, mais lui en aimait une autre. Mais à présent, ça ne pouvait plus avoir d'importance, peu importe s'il en aimait une autre ou pas, ses paroles m'avaient touchées et je savais qu'il était sincère. Il était ma dernière raison de vivre et c'était ça le plus important.

    Il prit ma main et je me redressai. Je lui accordai un sourire, le tout premier depuis que j'avais quitté la maison. Il me regarda un peu surpris, mais il me sourit d'un air satisfait. Même si ce moment de bonheur était court, il m'avait redonner la force d'avancer.

     

    ***

     

    On avait traversé plusieurs rues, on se trouvait dans une rue à côté du commissariat de police, dont Erza avait parlé d'après ce que Natsu m'avait dit. Le problème était que nous ne pouvions pas nous y rendre, il y avait plein de marcheurs. Nous nous étions cachés, pour ne pas qu'ils nous remarque, mais on ne pouvait pas rester ici indéfiniment.

    « – Merde si seulement ils étaient moins nombreux, on pourrait en tuer quelques uns mais c'est trop risquer. se plaint Natsu.

    – Tu es sûr qu'on ne pas passer par un autre endroit ? demandai-je.

    – Peut-être qu'on pourrait passer par les toits, mais je sais pas comment on pourrait faire.

    – On ne peux pas tout simplement faire le tour et passer de l'autre côté ?

    – Non ça nous prendrait trop de temps et puis je suis sûr qu'il doit y avoir d'autres marcheurs qui rôdent de l'autre côté. Ce serai trop risqué. Je pourrais y aller tout seul, mais je ne veux pas te laisser seule ici.

    Je baissai la tête sans répondre. Nous étions dans un impasse, on ne pouvait rien faire. Si Natsu était tout seul, il pourrait trouver une solution risquée, mais tant que je serais là, je savais qu'il ne prendrait pas de risques.

    – T'inquiète pas, on va s'en sortir, à nous deux on trouvera forcément une solution. me dit-il en souriant. »

    Je lui répondis d'un léger sourire. Il voyait toujours les choses du bon côté, contrairement à moi qui ne voyais que les mauvais côtés. Moi je pensais qu'en étant deux nous ne pouvions pas trouver de solution risquée, alors que lui, il pensait qu'à deux nous avions au contraire plus de moyen de nous en sortir. Il avait vraiment un bon état d'esprit, je devais prendre exemple sur lui. En attendant, il fallait trouver un moyen.

    « – Natsu ! s'exclama une voix venant de derrière.

    On se retourna. J'affichai un sourire en voyant Grey et Juvia arriver vers nous. Alors Juvia s'en était sortie et Grey avait réussi à la retrouver. Ca faisait déjà un poids en moins.

    – Content de te voir en vie. sourit Natsu.

    – Tu vois, il fallait juste me faire confiance, ce qui n'était pas le cas d'Erza. Tiens, t'es aller chercher Lucy ?

    – Ouais, on s'expliquera après si tu veux, il faut déjà atteigne le commissariat.

    Grey s'avança et regarda les dizaines de marcheurs qui nous bloquaient la route.

    – Ah ouais, ça va être chaud. Je pense avoir un plan si vous voulez, mais faut que tout le monde soit d'accord parce que, ça risque d'être dangereux. dit Grey en se retournant vers nous.

    – Vas-y, dis.

    Il nous expliqua ce qu'il voulait faire. Il nous dit qu'avec Natsu, il allait faire diversion, pendant ce temps Juvia et moi allions courir jusqu'au commissariat. Si jamais le plan devait échouer nous devrions nous diriger dans une ruelle à côté que Grey connaissait, apparemment il y avait une échelle pour monter sur le toit. C'était assez risqué comme plan, mais ce n'était pas comme si il y avait trente six mille solutions. Il demanda notre avis. Nous hésitâmes un peu, mais tout était d'accord finalement.

    – Bon, puisque tout le monde est d'accord, je lance le plan. Lucy, Juvia, lorsque je vous le dirais, courrez aussi vite que vous pouvez, d'accord ? demanda Grey.

    – Oui ! je dis en même temps que Juvia.

    T'es prêt Natsu ?

    – C'est quand tu veux. répondit Natsu.

    – C'est parti alors. »

    Grey partit et Natsu le suivit. Ils longèrent le mur en courant, quelques marcheurs se retournèrent. J'avais peur pour eux, mais je devais leur faire confiance. Les marcheurs commençaient à changer e direction, se dirigeant vers Natsu et Grey. Grey cria nous disant d'y aller. Je jetai un regard à Juvia, elle me fit signe qu'elle était prête. On se mit à courir jusqu'à la grande porte du commissariat. Je voulus ouvrir la porte, mais c'était fermé. Grey l'avait prévu. Je criai le nom d'Erza et nous frappèrent la porte. Grey et Natsu vinrent vers nous en courant, pour fuir les marcheurs. Si nous ne pouvions pas entrer, alors nous devions prendre la ruelle dont Grey nous avait parlé. Mais je voulais attendre encore un peu, c'était notre seule issue. Mais si ça continuait, les marcheurs allaient bientôt nous atteindre, heureusement pour nous qu'ils étaient lents. Grey commençait à paniquer, nous disant qu'on devait partir, mais je ne bougeais pas. Natsu m'attrapa le bras, alors que les autres commençaient à partir, je vis la porte s'ouvrir. Là je ne pris pas le temps de réfléchir. Je criai, disant aux autres de se dépêcher d'entrer. J'entrai, Natsu me suivis. Grey et Juvia se dépêchèrent d'entrer, les marcheurs n'étaient plus qu'à quelques centimètres d'eux. Ils réussirent à entrer juste à temps, Grey referma la porte derrière lui et la maintint pour ne pas qu'elle s'ouvre. Erza arriva et la ferma à clé. Elle nous demanda de la suivre, ce qu'on fit. On entra dans une grande pièce. Grey et Natsu se laissèrent tomber parterre. Je serrai Juvia dans mes bras. Nous étions contents, nous avions réussi à nous en sortir. Je me séparai de Juvia.

     – Eh vous deux. lance Erza en se dressant devant Natsu et Grey qui étaient encore parterre.

    – Désolé Erza, commença Grey, Je sais que j'aurais pas dû partir comme ça et je sais que je t'ai causé du souci. Mais je regrette pas ce que j'ai fais.

    – Moi aussi je suis désolé, dit ensuite Natsu, Mais je voulais pas laisser tomber Lucy, même si je sais que j'aurais pas dû te faire croire que j'allais chercher Grey. En tout cas moi non plus, je ne regrette ce que j'ai fais.

    – Vous croyez vraiment, que je peux accepter vos excuses comme ça ? Vous avez toujours été des idiots et vous le resterez toujours. Vous le savez ça ? dit-elle toujours sur un ton énervé.

    Ils ne répondirent rien. Erza finit par sourire, elle se mit à leur hauteur et elle les serra contre elle.

    – E-Erza ?

    – Bon sang... J'ai eu tellement peur, ne refaites plus jamais ça... d'accord ?

    – T'en fait pas, on le refera plus. dit Natsu.

    Ca me faisait plaisir de les voir comme ça. Erza était comme leur grande sœur quelque part, c'était normal qu'elle s'était inquiétée pour eux. Ils n'en faisaient toujours qu'à leur, ils étaient comme ça, on ne pouvait pas les changer. Mais on les aimait parce qu'ils étaient comme ça. Ils se séparent et se relevèrent.

    – Vous avez intérêt. »

    Natsu me regarda et me sourit. Je lui souris, mais lorsque Lisanna arriva et sauta au cou de Natsu, je sortis de ma bulle. Elle disait qu'elle était folle d'inquiétude. Natsu lui caressa les cheveux et la serra contre lui. Je baissai la tête et détournai le regard ne voulant pas voir la suite. Lisanna était sa petite amie, elle l'aimait et il l'aimait. Je sentis mon cœur se serrer à cette pensée. C'était pourtant la réalité. Ce n'était pas pour moi que le cœur de Natsu battait, mais pour Lisanna. Pourtant le mien, battait bel et bien pour Natsu, mais je n'avais pas le droit de l'aimer. Je n'avais rien contre Lisanna, c'était mon amie. Elle était gentille, serviable, généreuse, elle avait toutes les qualités du monde et pourtant... malgré ça, je ne pouvais pas m'empêcher d'être jalouse d'elle. Jalouse de sa relation avec Natsu. Je n'aurais jamais dû tomber amoureuse de Natsu, il était mon meilleur ami, je savais que, je ne pouvais pas l'aimer. Mais je ne pouvais tout simplement pas contrôler mes sentiments. Je n'avais pas le droit d'être jalouse de Lisanna. Mais je me disais que j'aurais put prendre sa place, avant qu'elle ne sorte avec Natsu, mais je n'avais pas non plus le droit de penser ça. J'étais égoïste et je détestais ce côté-là de moi.

    Lisanna me regarda et me sourit, c'était un sourire sincère. Elle s'approcha de moi.

     « – Ca va Lucy ? Tu n'es pas blessée ? Si tu as besoin de quelque chose n'hésite pas à me demander.

    – Merci mais je vais bien. dis-je en me forçant à sourire.

    – Tant mieux. sourit-elle. Alors comme ça, c'est Natsu qui t'as sauvé ?

    – Oui... grâce à lui, j'ai réussis à me relever, je lui dois sûrement la vie. je dis en tournant mon regard vers Natsu.

    Lisanna me regarda longuement sans répondre. Elle baissa la tête en souriant, elle susurra des mots que je n'entendis pas.

    – Je me demande si il aurait fait la même chose pour moi...

     – Tu as dit quelque chose ? demandai-je un peu intriguée.

    – Non rien, ce n'est pas important ! dit-elle en relevant la tête, Je... Je crois que Juvia est blessée, je vais aller la voir. »

    Elle n'en rajouta pas plus et partit. Je trouvai sa réaction étrange. Je n'avais pas bien entendu ce qu'elle avait dit. Elle a dit que ce n'était pas important... je me demandais si c'était la vérité.

     

    ***

     

    Après avoir "fêté" les retrouvailles, nous allâmes manger. Erza avait pris quelques provisions, à croire qu'elle était réellement préparée pour cette situation. Cette journée avait été épouvantable, sûrement la pire que je n'avais jamais eu. Oui je voulais mourir. Mais Natsu m'avait remonté le moral, il m'avait redonné la force de vivre. Comment ne pouvais-je ne pas aimer ce garçon ? Je ne pouvais tout simplement pas éprouver que des sentiments d'amitiés pour lui, ça m'était impossible. Mais ça n'avait pas d'importance, ce qui était vraiment important aujourd'hui, c'était de resté forts et soudés, nous tous. Nous avions la chance d'être tous ensemble, Natsu, Grey, Juvia, Erza, Lisanna, Yukino, Sting, Mirajana, Elfman et puis moi. On pouvait survivre tous ensemble, en tout cas j'y croyais. Nos vies avaient subitement changées, mais nous devions surmonter ça. Peu importe nos sentiments, peu importes ce qui nous était arrivé. Je ne m'étais pas remise de la mort de mes parents, si je ne me retenais pas, je pourrais explosé en larme, là, maintenant. Mais je devais être forte et ne plus inquiéter les autres.

    Après avoir manger, Erza nous expliqua, que demain matin à l'aube, nous quitterons la ville et irons dans un endroit où nous pourrons survivre. Il nous restait un peu de nourriture et nous avions des armes. Elle disait que l'on pouvait survire, tant que l'on restait soudés. On devait garder espoir en tout cas, l'espoir d'un avenir heureux.

    Nous installâmes des tapis de sol avec des couvertures et allâmes nous coucher. J'en avais bien besoin en tout cas. Je devais me reposer l'esprit et me préparer pour demain.

     

     

     

     

     

    ▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁

    Et c'est la fin de ce long chapitre ! :D Je sais pas s'il est long en fait, mais je crois qu'il est plus long que celui d'avant, j'suis pas sûre uwu J'ai un peu galéré à écrire certains passages, je me demande s'ils sont pas ratés... mais j'ai fais ce que j'ai pu c'est ce qui compte, non ? Sinon je n'ai rien de spécial à dire, si ce n'est que le prochain chapitre que j'écris ne concernera pas cette fiction. Ouais je vais m'arrêter un peu pour cette fiction et retrouver de nouvelles idées pour la suite :')


    votre commentaire
  • ▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁

     

    C H A P I T R E  2

     

    ▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁

     

    Moi Natsu Dragneel, garçon au cheveux rose et aux yeux onyx. Je menais une vie parfaitement normale.

     

    Le monde est devenu si impitoyable. Il y a eu un changement, un énorme changement. Personne n'a pu s'y attendre. Pourtant la réalité restait la réalité, nous étions condamnés, à vivre dans ce monde de terreur, pendant le restant de nos jours, ou alors nous mourrons. Survivre était la seule chose qui comptait. Mon ancienne vie me manquait. Mon ancien moi me manquait. Tout me manquait. Même si ça remontait à pas si longtemps que ça, j'ai l'impression que ça faisait une éternité que tout avait commencé. Je ne pourrais jamais oublier ce qu'il s'était passé, jamais.

     

    ***

     

    J'étais en train de prendre ma douche, en écoutant de la musique, mais d'un coups, elle s'était coupée. Je n'y prêtai pas attention, pensant que ça ne devait pas être grave. Quand j'eus finit de me laver, je m'habillai et allai dans ma chambre. Je remarquai qu'il n'y avait plus de réseau sur mon téléphone. C'était étrange, c'était la première fois que ça me le faisait. Je supposai que je devais attendre. J'allumai mon pc, mais il n'y avait plus de réseau internet. Là il y avait vraiment un problème. « Qu'est-ce qui se passe ? » la question qui n'arrêtait pas de résonner dans ma tête. Je sentis une angoisse s'emparer de moi. Je ne pouvais pas en être sûr et pourtant je commençais à stresser. Je ne savais pas quoi faire, ni quoi penser. Je ne voulais pas que tout change, que ma vie change, je ne voulais pas changer non plus.

     

    J'entendis quelqu'un sonner à la porte. J'allai ouvrir directement.

     

    « Ah Natsu, je suis rassuré de voir que t'es encore là.

     

    C'était Grey qui venait de sonner. Grey était un ami, l'ami dont j'étais le plus proche, on passait presque tout notre temps ensemble. Il avait les cheveux ébènes un peu ébouriffés et les yeux bleus foncés. Il aimait beaucoup embêter les personnes qui lui étaient chères, comme moi par exemple. Mais il savait donner le sourire aux autres. Je ne savais pas ce que je deviendrais sans lui. Malgré son caractère un peu lourd, c'était une personne fiable et sincère. Il était apprécié par tout le monde. J'avais de la chance, d'avoir un ami comme lui.

     

    Mais ce soir, il n'avait pas l'air dans son état normal. Il avait quelque chose de totalement différent, ce qui m'angoissai encore plus. Il était différent. Son expression sur le visage, il avait l'air paniqué. Il était pâle, ses yeux n'affichait aucune once de joie, comme ils en avaient d'habitude. Là ils étaient sombres et il avait l'air un peu désorienté. Je le regardais, mon cœur se serrait, mon estomac me brûlait un peu. Pourquoi était-il venu maintenant ? Il y avait forcément une raison. Même si il venait souvent sans prévenir, j'avais comme l'impression que là, il était venu pour une raison, qui m'était inconnue pour le moment. Mais ça m'inquiétait davantage.

     

    Natsu, on doit se tirer d'ici, là ça craint. fit-il toujours avec son air aussi grave.

     

    A ce moment précis. Je sentis comme quelque chose se briser en moi. J'en étais presque sûr. Je savais que ça arriverais un moment ou un autre. Je le savais au fond de moi. Et pourtant... je ne voulais tout simplement pas y croire. Je fixais Grey sans rien répondre. Je ne faisait aucun mouvement. Je voulais qu'il n'y ait plus rien dans mon esprit. Je voulais que ce soit juste un cauchemar, pas la réalité. Je voulais que ce soit une mauvaise blague de la part de Grey, comme il en faisait toujours. Même si c'était ce que je voulais, je savais du plus profond de moi que tout ça était bel et bien la réalité.

     

    Cela fait plusieurs jours, même plusieurs semaines que tout a commencé. On arrêtait pas d'en entendre parler à la télé, à la radio ainsi que sur internet. Partout, il n'y avait que ça. En fait on a retrouvé plusieurs morts revenus à la vie, sous la forme de… zombi, mais on les appelait « Les marcheurs », parce que ce sont des personnes ni vivantes, ni mortes, ce sont juste des monstres qui marchent, qui dévorent tout ce qui se trouve sur leur chemin. Au début personne n'y croyait, on pensait que les gens racontaient ces histoires pour se faire connaître. C'était irréel, on ne voyait ça que dans les films ou les séries. On pensait tous, que tout ce qu'on entendait, étaient seulement des mensonges. Pourtant on pouvait voir des images, mais on pouvait aussi penser que c'en était que des fausses. Mais plus ça allait, plus on en entendait parler. On nous disait que si une personne faisait mordre par un marcheur, elle en devenait un. Même si ça ne venait pas tout de suite, ça finissait par arriver, qu'on soit mort ou vif. Et personne ne pouvait rien y faire, même les médecins et les guérisseurs. Ce virus était inguérissable. Chaque jour, de plus en plus de monde, commençaient à s’inquiéter, commençaient à y croire. Jusqu'au moment où un ville fit rayée de la carte, parce qu'une horde de marcheur, se serait manifestée. Un jour que personne n'oubliera. Finalement, tout le monde a finit par y croire. Apparemment des policiers essayaient d'en éliminer le plus possible depuis ce jour. Mais personne ne pouvait vraiment savoir, ce qui se tramait.

     

    Mais là... Même si je ne voulais pas l'accepter, je le savais. Magnolia s'était fait envahir ce soir. Ca me dégoûtait, rien que d'imaginer ça. Je savais qu'à présent ma vie, ne serait plus jamais la même et je ne voulais pas de ça. Je n'en voulais pas. Je ne pouvais pas accepter un tel changement. Et ce monde, me paraissait désormais terrifiant.

     

    Non... tu blagues... c'est ça ?

     

    Je savais que ce n'était pas le cas. C'était une question stupide. Je voulais me rassurer, parce qu'au fond de moi, je n'étais pas bien. Pas bien du tout. Je voulais que Grey rigole et qu'on aille bouffer ici ou en ville, comme on le faisait toujours, je voulais juste oublier tout ça. Je n'avais jamais vu de marcheurs en vrai. J'ai vu quelques images à la télé, mais rien de plus. Pourtant j'étais sûr d'en voir. Mais je ne savais pas comment j'allais réagir si j'en voyais un.

     

    Grey me regarda, avec un regard si sérieux, que je ne le reconnaissais à peine, je me demandais si c'était vraiment mon ami qui se trouvait devant de moi.

     

    Non, je suis plus que sérieux. me dit-il, Je suis venu te chercher, il faut qu'on parte, avant qu'il soit trop tard. Erza m'a appelé pour me dire qu'il faut aller au sud de Magnolia, apparemment on y sera en sécurité. Mais comme on est pas totalement confiants, on s'est donné rendez-vous au supermarché qui est là-bas. Si jamais nous ne sommes pas en sécurité, nous partirons. Je ne sais pas où mais Erza doit savoir elle. Elle s'est chargé d'appeler tout le monde. Comme Erza m'a dit de le faire, j'ai essayé de t'appeler mais ça marchait pas, du coup je suis venu te chercher aussi vite que j'ai pu.

     

    D'accord on allait partir, mais qu'est-ce qui allait se passer après ? Non, je le sentais pas ce coup là. Mais c'était sûrement mieux que de rester ici. J'avais beau me dire ça, j'avais toujours ce sentiment d’inquiétude. Et si jamais il arrivait quelque chose à Grey ou à Erza ? Ou même à quelqu'un d'autre. Je pourrais me le pardonner ? Non, sûrement pas.

     

    Ok mais... t'es vraiment sûr que c'est un bon plan ?

     

    C'était un peu idiot de ma part de demander ça. Parce que... que pouvions-nous faire d'autre ? Non, rien. Mais est-ce qu'ils allaient tous venir au point de rendez-vous ? Et si jamais Erza n'avait pas réussi à contacter tout le monde. Mais même sans ça, je n'avais pas envie de tout quitter comme ça. Ma vie allait changer, non, nos vies allaient changer et je ne voulais pas de ça. Grey devait sûrement ressentir la même chose, mais c'était dur d'accepter tout ça.

     

    Tu veux qu'on fasse quoi sinon ? Je sais que c'est pas facile de tout abandonner comme ça, mais on n'a pas le choix. Et puis t'inquiète, si on suit les instructions d'Erza comme il le faut, ça ne peut que se passer bien. En tout cas, je lui fait confiance et j'ai confiance en toi aussi Natsu. Avec vous, je suis sûr de m'en sortir.

     

    Il avait l'air rassuré, limite serein. J'avais comme l'impression qu'il venait de changer d'attitude. Pourquoi ? C'était pour me rassurer ? Non, c'était parce qu'il avait de l'espoir. Oui je ne devais pas oublier le plus important. Je n'étais pas seul, Grey et Erza étaient à mes côtés, avec eux j'étais capable de surmonter n'importe quoi. Je n'avais pas à avoir peur, de ce qui allait arriver, après tout, je ne pouvais pas savoir. Et je ne devais pas avoir peur du changement, aujourd'hui il y avait plus important. Je voulais protéger les personnes que j'aimais, je me fichais bien du reste.

     

    Ouais, désormais je ne ressentais plus la moindre angoisse.

     

    Ouais t'as raison, c'est pareil pour moi. je dis en souriant. »

     

    Je ne devais surtout pas reculer. Dès que nous quitterons cet endroit, tout ce que nous possédions, appartiendra au passé. Même si je n'étais pas prêt pour ça, je devais abandonner mon ancienne vie, peu importe si c'était ce que je voulais ou non, j'ai décidé que j'allais avancer.

     

    J'avais confiance et j'avais espoir.

     

    ***

     

    Après avoir pris quelques affaires, je partis accompagné de Grey.

    Je vivais seul, j'avais perdu mes parents lorsque j'étais petit. Du coup je n'ai jamais vraiment eu de famille, enfin Grey était comme un frère et puis j'avais pleins d'autres amis aussi, ils étaient comme ma famille. Finalement, aujourd'hui à part mes amis, je n'avais plus rien à perdre, comme ça faisait des années que j'avais perdu ma famille. Je passais beaucoup de temps avec Grey, il vivait avec ses parents, mais depuis des années, ses parents étaient toujours en déplacement pour leur travail, il ne les voyait que très rarement. Et Erza était comme ma sœur, son père était le commissaire de la police, elle était souvent seule elle aussi. Tout les trois on a grandi ensemble.

     

    ***

     

    On descendit les deux étages de mon immeuble, en passant par les escaliers. On traversa le hall et on arriva à l'extérieur.

     

    Il faisait nuit, les rues étaient vides. C'était comme si cette ville était morte. A présent elle l'était, tout le monde avaient prit la fuite. Cette ville qui d'habitude était toujours pleine de vie, je ne supportais pas de la voir comme ça. D'ailleurs, c'était la dernière fois que j'étais ici. J'ai vécu ici, j'ai grandi ici et aujourd'hui, c'était la dernière fois que j'étais là. Je ne reviendrais certainement plus. Penser ça me faisait un pincement au cœur, mais je ne devais pas y penser.

     

    On ne tarda pas plus, je me mis à courir avec Grey. On prit direction vers le sud de la ville, comme prévu. Nous arrivâmes là-bas en peu de temps. Nous rejoignîmes Erza au supermarché. Elle était avec Mirajane, qui était sa meilleure amie et il y avait Lisanna la petite sœur de Mirajane et Elfman son petit frère.

     

    Lorsque Lisanna me vit, elle me sauta au cou et elle m'embrassa sans me laisser le temps de faire quoi que ce soit. Je répondis au baiser et la serra contre moi. Lisanna n'était pas seulement la petite sœur de Mirajane, elle était ma petite amie, depuis maintenant six mois. Je la connais depuis des années, elle avait toujours été mon amie, jusqu'au jour où elle m'avoua ses vrais sentiments et j'ai accepté de sortir avec elle.

     

    Elle mit fin au baiser et me regarda droit dans les yeux le sourire aux lèvres.

     

    « – Natsu, tu n'imagines pas à quel point je suis contente de voir que tu vas bien, j'étais tellement inquiète. Avec Mira-nee et Elf-nii-chan, on est parti rejoindre Erza, je ne savais pas si on avait eu le temps de te contacter, j'ai eu peur de ne plus jamais te-

     

    – Mais je suis là maintenant, tu n'as plus à t'en faire. je lui dis doucement.

     

    – Oui ! dit-elle les larmes aux yeux. »

     

    Mirajane, Elfman et Lisanna avaient perdu leur parents étant jeunes, eux aussi. Je les ai rencontrés lorsque j'étais en primaire et on était très vite devenus amis. Après tout, des enfants qui n'avaient plus de parent ce n'était pas ordinaire, eux ils me comprenaient au moins.

     

    Ensuite on se fit rejoindre par Sting et Yukino. Sting était un ami très proche presque autant que Grey. Et Yukino était une amie et elle était la copine de Sting, ça faisait un an qu'ils étaient ensembles. Ils nous expliquèrent qu'ils étaient en ville, parce qu'ils s'étaient donnés rendez-vous, jusqu'à ce que toute la ville soit prise de panique et qu'Erza les appelles. Ils n'avaient même pas eu le temps de rentrer chez eux, Yukino était plus qu'inquiète pour ses parents et sa sœur. Et Sting vivait en colocation avec son meilleur ami, Rogue, il était très inquiet lui aussi. Erza n'avait pas pu l'appeler.

     

    Je regardai autour de moi. Tous les gens de la ville étaient en panique, certaines personnes étaient désespérés comme si c'était la fin, certains étaient énervés, d'autre pleuraient cédant à la panique. C'était un véritable désastre, c'était comme si le monde entier était détruit et que nous n'avions plus aucunes issue. La police, la sécurité, personne n'était là. Des hélicoptères survolaient la ville essayant d'éliminer les marcheurs, mais heureusement les marcheurs n'étaient pas encore parvenus jusqu'ici. Il y a avait plein de voitures, impossible d'avancer. Alors c'était vraiment la fin du monde ? On allait tous mourir aujourd'hui ? Nous n'avions aucune issue ?

     

    « – Ne vous en faites pas, dit Erza, J'ai pris les clés du vieux commissariat de la ville où travail mon père, normalement il n'y aura personne, on va s'abriter là-bas jusqu'à l'aube, de façon à ce que les marcheurs aient traversés la ville et soient partis. On prendra des armes et on partira de cette ville.

     

    – Erza à raison, fit Mirajane, On a pas d'autre moyen de s'en sortir, c'est ça où alors nous allons mourir ici, nous faisant dévoré par les marcheurs.

     

    Ouais c'était sûrement un bon plan. Notre seul moyen de survie même. Cependant...

     

    – Alors ce sera sans moi. intervint Grey.

     

    – Grey, tu viens avec nous, tu ne peux pas rester ici ! s'exclama Erza.

     

    – Ce n'est pas à toi de donné les ordres Erza, dit-il légèrement en colère, Moi je peux pas venir. Tu le vois bien non ? Juvia n'est pas avec nous, je dois aller la chercher, je peux pas la laisser tomber.

     

    – Comment veux-tu aller la chercher ? Si jamais tu croises des marcheurs, tu ne pourra rien faire et là tu mourras. Ce n'est pas ce que tu veux quand même ?

     

    – Ce que je veux c'est aller chercher Juvia, peu importe ce qui peut m'arriver !

     

    – Ne fait pas ton égoïste ! s'énerva Erza, Tu restes ici, à l'heure qu'il est Juvia est-...

     

    Elle se coupa ne pouvant pas dire la suite, sachant que Grey ne résisterait pas en entendant ça.

     

    – Je m'en fiche ! dit Grey en s'énervant à son tour, Tant que je ne l'aurais pas vu de mes propres yeux, pour moi elle sera encore en vie. Que tu le veuilles ou non, tu ne m'empêcheras pas d'aller la chercher.

     

    Il n'en rajouta pas plus et il se mit à courir vers la ville.

     

    – GREY ! »

     

    Erza lâcha un cri de frustration et elle se laissa tomber sur ses genoux. Les voir comme ça m'était insupportable. Erza venait de céder à la panique. Elle ne pouvait rien faire pour Grey, déjà elle ne savait pas si elle le retrouverais en allant dans la ville et elle savait que c'était fini pour Grey, c'était pour ça, qu'elle ne pouvait pas le rejoindre. Cette idée lui était insupportable. Nous étions tous à cran, la panique nous avait envahit. Grey voulait à tout prix trouver Juvia. Ils ne sortaient pas ensembles, mais ils étaient très proche, même si Grey cachait souvent ses sentiments, j'étais quasiment sûr qu'il aimait Juvia, il ne pouvait se passer d'elle, elle qui était tout le temps à ses côtés. Je comprenais ce que ressentait Grey, mais foncer dans le ville comme il venait de le faire, c'était tout simplement du suicide. Il n'y survivrait pas... J'ai ce sentiment d'inquiétude au fond de moi, il faisait de plus en plus surface. Pourquoi elle n'était pas là ? Qu'est-ce que je devais faire ? Je n'avais pas l'impression que ma place était ici. Et puis si je restais là, c'était comme si n’abandonnait Grey. Je ne voulais pas le perdre et je ne voulais pas la perdre non plus. Non. Je ne pouvais pas rester ici.

     

    « – Je vais le chercher ! dis-je en partant. »

     

    Je ne les laissèrent pas répliquer, je me mis à courir à travers la ville. Je pouvais entendre leur voix, me disant de revenir, mais je ne les écoutais pas. J'allais peut-être y laisser ma peau, mais je savais que c'était ce que je devais faire.

     

    ***

     

    Je courrais à en perdre haleine. Il fallait que je la retrouve, il le fallait.

     

    Je me demandais comment s'en sortait Grey, j'étais sûr qu'il allait bien, il avait dû aller chez Juvia. J'espérais qui la retrouve et qu'elle irait bien. Mais pour l'instant je devais penser à ma survie, maintenant les rues n'étaient plus sûres, il fallait faire attention. Et puis je devais revenir vivant, sinon Erza n'allait pas se le pardonner, elle allait penser que ce serait de sa faute, mais si jamais il venait à m'arriver quelque chose, se serait de ma faute et uniquement de la mienne. Pour l'instant j'avais de la chance, je n'avais croisé aucun marcheurs, j’espérais que ça continuerais comme ça.

     

    Je m'arrêtai et posai mon bras sur le mur qui se trouvait à côté de moi. J'essayais de reprendre mon souffle et de reposer un peu mon corps.

     

    J'entendis comme un souffle venant de derrière, comme si une personnes respirait fort, enfin j'avais l'impression que c'était quelque chose de différent. je me retournai vivement, et là, je vis ce que je redoutais de voir. Il était sale, il puait, ils avait pleins de sang sur lui et ses yeux gris... Un marcheur sortit d'une ruelle. Si je ne faisais rien, il allait me dévorer. Je reculai et je remarquai qu'il y avait une grande poubelle. Je ne pris pas le temps de réfléchir, je pris le couvercle de la poubelle et je l'enfonça dans le crâne du marcheur. Il lâcha un cri, si l'on pouvait appelé ça un cri. J'arrachai le couvercle de son crâne, pour l'enfoncer de nouveau, mais plus fort cette fois.

     

    La sang dégoulinait de son crâne, ses yeux gris étaient ressortaient de sa tête, il cracha du sang, qui gicla sur mon visage.

     

    Je le laissai tomber sur le sol. Je n'avais jamais ressenti ça avant. J'ai eu peur, peur de me faire dévorer, c'était si effrayant. Je vis deux autres marcheurs se diriger vers moi. Je pris le couvercle de la poubelle, qui était encore enfoncer dans la tête du marcheur que j'avais tuer. Je m’avançai, près à les tuer à leur tour. J'enfonçai le couvercle de la poubelle dans le crâne d'un des deux marcheurs et je repoussai l'autre avec ma jambe. Je remarquai que je n'avais pas assez enfoncé le couvercle et que ça ne lui avait strictement rien fait, il y avait juste du sang qui sortait de son crâne.

     

    Ils s'avancèrent vers moi et je vis arriver trois autres marcheurs. Là je n'avais aucune chance de les tuer, si j'essayais, c'est moi qui allais mourir.

     

    Je n'avais plus le choix.

     

    Je partis en courant dans la direction opposée, de quartier où je voulais aller.

     

    ***

     

    Après avoir couru plusieurs minutes, j'arrivai dans une avenue et je m'assis près d'une boulangerie où il m'arrivait d'y aller.

     

    Je venais de prendre la fuite. Contre les marcheurs, les humains ne pouvaient rien faire. Je comprenais mieux maintenant, c'était bel et bien la fin du monde, la fin de l'humanité. Nous étions tous condamnés à mourir. L'image de Lisanna traversa mon esprit, ainsi que celle d'Erza, de Grey, de Sting et tous les autres. Alors j'allais tous les perdre ? Après avoir vécu tant d'années avec eux. Je ne pouvais pas l'accepter. Mais est-ce que j'allais seulement être capable de les rejoindre ? J'allais encore croiser la routes des marcheurs, et si ça se trouve, ça allait être pire. Mais je ne pouvais pas rester ici les bras croiser. Combien de temps j'allais attendre encore ? Et Grey... Que faisait Grey en ce moment ? Est ce qu'il avait lui aussi croiser des marcheurs ? Avait-il retrouvé Juvia ? Etait-il... simplement en vie ? Non... J'étais certain, qu'il était en vie, il le sera, tant qu'il n'aura pas retrouver Juvia, il ne se laisserais pas mourir. Je n'avais sans doute pas à m'en faire pour lui. Mais moi... J'étais parti pour aller chercher la chercher. Je tenais tellement à elle, elle était ma meilleure amie, celle qui m'avait toujours réconforté, celle qui avait toujours été là. Dans ce genre de situation, je suis sûre que essaierais de me rassurer. Je ne pouvais tout simplement pas l'abandonner. Mais à présent, j'étais loin de son quartier, les marcheurs m'avaient barré la route. Est-ce que je devais y retourner ? A l'heure qu'il était, elle ne devait plus y être depuis un bon bout de temps, elle avait dû prendre le fuite, comme tous les autres habitants. Pourquoi j'étais venu ? Elle devait être avec ses parents, ils ont dû aller au sud de la ville, c'est là-bas que j'aurais la chercher. Je n'étais vraiment qu'un crétin, j'avais foncé sans réfléchir. Je voulais absolument la retrouver, même si je ne la retrouverais pas, j'espérais seulement, qu'elle était vivante, qu'elle s'en était sortie.

     

    Je me relevai et me mis à marcher, sans savoir où je me dirigeait. Je sentis une présence dans une ruelle pas loin. Je m’avançai doucement vers celle-ci. Lorsque que je vis la personne arriver en face de moi, je n'en croyais pas mes yeux.

     

    Elle avait l'air tout aussi étonné que moi.

     

     « – Natsu...? avait-elle prononcer. »

     

    Je l'avais finalement retrouvée.

     

     

     

     

     

    ▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁▁

    Et c'est fini ! Ouais ce chapitre ressemblait au premier sauf que là ça concernait Natsu. A la base je comptais pas du tout faire ça, je voulais faire les retrouvailles avec Natsu et Lucy directement, mais après j'ai réfléchis, Natsu aurait dû expliquer à Lucy comment il est arrivé, ce qui s'est passé et tout le tralala, j'ai trouvé que c'était mieux comme ça finalement. Le chapitre 3 ne devrait pas trop tarder à sortir, je vais essayé de m'y mettre le plus tôt possible en tout cas :')

    (Message pour Amu: Désolé si j'ai un peu repris le concept d'une de tes fictions, mon but n'était pas de te copier, j'avais juste envie d'écrire comme ça pour ce chapitre, j'espère que ça ne te dérange pas :c)


    32 commentaires
  • •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers

    •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers

    •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers

    •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers •L.B Icône #19• Divers

    J'avais tellement envie de faire des icônes ces derniers jours, j'ai pas pu me retenir xD Et puis là j'en ai fait sur tout et n'importe quoi, Nekfeu, Toradora, The Walking Dead, Game of Thrones, Puella Magi, Fairy Tail... Enfin tout les trucs dont je n'arrive plus à me passer en ce moment 8D


    41 commentaires