• |Fiction n°3: To the new World| Chapitre 3

     |Fiction n°3: To the new World| Chapitre 3

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    C H A P I T R E  3

     

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    Juvia L.

    J'avais la tête lourde. Tout était noir. Ma tête sonnait, j'entendais des sons pas très nets autour de moi. Je ne me sentais pas bien. C'était la première fois que je ressentais ça. Je n'arrivais pas à bouger les membres de mon corps. Qu'est-ce qui m'arrivait ? J'essayai d'ouvrir les yeux, c'était sombre mais éclairé quand même. Lorsque je réussis à ouvrir les yeux entièrement, je regardai autour de moi. J'étais dans une voiture et je reconnus que c'était celle de mes parents. La voiture était retournée, je ne comprenais pas pourquoi. Je ne comprenais pas non plus pourquoi j'étais là, en tout cas j'avais mal partout. Soudain, un flash me revint. J'étais partie en voiture avec mes parents, pour quitter cette ville. Et ensuite on avait croisé un marcheur, mon père l'a percuté, il n'avait plus contrôlé le reste, la voiture avait dé-rappée. Et là elle s'était retournée, nous nous étions pris un mur et après, c'était le trou noir. Je ne me souvenais plus de rien de ce qui avait pu se passer après. Non. En fait rien il ne s'était passé après, je m'étais tout simplement évanouie. Je n'avais aucune idée de combien de temps s'était écoulé. Je ne pouvais pas rester là, j'espérais que mes parents aillent bien. Mais je ne savais pas comment, j'allais me sortir de là.

    Je détachai ma ceinture, ce qui me fit tomber au sol, qui normalement devait être le toit de la voiture. Je lâchai un léger gémissement. Je m’avançai sur le ventre, vers la porte. Je tendis mon bras vers l'ouverture, une que je l'eus saisie, je poussai la porte. Je réussis avec un peu de difficulté à sortir de la voiture. Je me redressai et je sentis une douleur au niveau de ma jambe droite. Je n'avais pas trop mal sur le reste de mon corps, à part un peu à la tête.

    Je regardai autour de moi, il faisait nuit et il n'y avait pas âme qui vivait. Je commençai à avoir un peu peur. Je me demandais où étaient mes parents, ils devaient encore être dans la voiture, je devais essayer de les sortir de là.

    Je me dirigeai vers la portière d'avant, là où mon père était assis. J'ouvris la porte et je vis mon père inconscient.

    « Papa... ? Tentai-je. »

    Je regardai de plus près et là, mon souffle, mon cœur, mon sang, tout se coupa. Une horreur se trouvait juste sous mes yeux, mon sang devint glacé et j'eus des sueurs froides. Comment... ? Je ressentais du dégoût et surtout... mon père n'avait tout simplement pas pu survivre après ça. Je levai mes yeux, le pare brise était cassé en mille morceau et un énorme morceau de verre s'était enfoncé dans le crâne de mon père passant par l’œil droit. C'était juste horrible. Des larmes me montèrent aux yeux. Je ne pouvais simplement pas résister à ça. Je tentai de regarder au fond, pour voir comment ma mère allait, bien que j'avais peur de voir au fond de moi. Elle avait les yeux grands ouverts, mais elle ne respirait plus.

    Je me reculai de la voiture, me laissai tomber à terre et commençai à pleurer. Je pleurais, pleurais, pleurais, sans m'arrêter. Je criai de toutes mes forces, lâchant toute la tristesse que contenait mon cœur. J'avais envie de mourir, j'étais totalement détruite. Mais je ressentais aussi tant de haine. Oui je ressentais de la haine. Mais envers qui ? Pas envers mes parents, ce n'était pas de leur faute, ils méritaient tout sauf ça. Je ressentais de la haine envers ce monde et envers ces marcheurs qui nous avaient tout envahi. Si ce monde n'avait pas changé, tout cela ne serait jamais arrivé. Si ces marcheurs n'avaient pas existé, personne ne serait mort. Je ne pouvais pas l'accepter.

    J'aperçus un marcheur arriver vers moi. Je ne réfléchis pas, je pris un morceau du pare brise de la voiture qui se trouvait parterre, je m'avançai vers le marcheur. Je serrai le morceau de verre dans ma main. Normalement ça aurait dû me faire mal, mais là, je ne ressentais pas cette douleur, seule la haine me guidait. Je pris mon élan et enfonçai le morceau de verre dans l'épaule du marcheur. Il n'avait pas l'air d'avoir mal, il ne fit que lâcher un cri. Je n'allais pas le laisser survire, il en était hors de question, il devait souffrir et mourir, mais s'il était déjà mort, je m'en fichais pas mal, de ce qui avait pu lui arriver. C'était à cause d'eux que mes parents étaient morts, je devais tous les tuer, en commençant par lui. Je le poussai de toute mes forces, en hurlant toute la colère de mon être. J'arrachai le bout de verre de son épaule, pour l'enfoncer dans son œil. Il lâcha un dernier cri et il tomba à terre. Mais je n'en avais pas fini. Je repris le morceau de verre et je l'enfonçai plusieurs fois dans son crâne. Cette tristesse, cette haine, je ne pouvais plus contrôler mes émotions, je ne savais même pas ce que je faisais, j'étais devenue folle.

    Je m'arrêtai seulement, quand je fus à bout de force. Le crâne de du marcheur était maintenant devenu de la bouillie de sang. Je n'étais même pas dégoûtée par ça. Je lâchai le morceau de verre, qui était accroché dans ma main, tellement je l'avais serré. A présent, ma main pissait de sang. Là je devais avouer que ça me faisait mal. Je me demandais si j'allais survivre longtemps avec cette douleur. J'allais sûrement perdre trop de sang. Ce n'était peut-être pas si mal.

    Je revins à la réalité, lorsque que je relevai la tête. Il devait y avoir une dizaine de marcheur qui arrivait vers moi. Je me relevai. Maintenant c'était bel et bien fini pour moi, je n'avais plus la force de m'enfuir, de toute façon je n'en avais pas envie. Je m'avançai vers les marcheurs, bien qu'ils étaient une dizaine, je voulais tous les tuer. Je n'avais rien pour les tuer, mais je m'en fichais, mon cerveau ne fonctionnait plus normalement tout était chamboulé dans mon esprit, je ne savais pas si je faisais quelque chose de bien ou de mal.

    Mais je sentis soudainement, comme une force me tirer le bras. Je ne comprenais pas ce qui se passait, mais malgré la force que j'utilisais, je n'arrivais pas à me détacher de cette chose qui me tenait. Alors je fus emporter dans une course et éloignée de ses marcheurs.

    C'était une personne qui me tenait. Pourquoi m'avoir sauvé ? Je pensais que tout était fini pour moi, que je n'allais plus jamais vivre, que j'allais me faire dévorer par ces marcheurs. Et pourtant... ce n'était pas arrivé. Peut-être allais-je vraiment bientôt mourir ? Ou bien j'étais réellement sauvée et j'allais continuer à vire. Non, je ne voulais plus vivre à présent. Je relevai la tête. Des cheveux ébènes... ? Ca ne pouvait être que lui, Grey... Pourquoi était-il là ? Comment m'avait-il trouvé ? En temps normal j'aurais été tellement heureuse de le voir, qu'il me tienne la main, qu'il me sauve, mais là ça ne me faisait rien. J'avais tellement mal au cœur, plus rien ne faisait de l'effet. Même pas lui. Ce garçon dont j'étais tant amoureuse. J'aurais voulu qu'il me laisse mourir, pas qu'il me sauve.

    On courra pendant plusieurs minutes et on s'arrêta dans un ruelle. Grey lâcha ma main et reprit son souffle. Je ne ressentais plus rien. Mon cœur ne palpitait pas comme il avait l'habitude de le faire lorsque j'étais en compagnie de Grey. Je n'avais plus envie de pleurer, je ne ressentait plus de haine, ni de folie comme toute à l'heure. J'étais comme un zombi, vivante mais morte intérieurement.

    Je me laissai tomber au sol, n'en pouvant plus de rester debout. Grey remarqua ma main pleine de sang, il se mit en face de moi. Il retira son tee-shirt et le mit autour de ma main pour ne plus laisser le sang couler. Il parlait mais c'était comme si je ne l’entendais pas. Il m'attrapa par les épaules, en me regardant droit dans les yeux.

    « – Juvia... tu m'entends ? Me demanda-t-il doucement.

    – Grey... murmurai-je.

    Il me regarda un peu surpris. Oui je venais de me souvenir que d'habitude je l'appelais « Grey-sama » et non pas Grey. Ca devait être la première que je l'appelais comme ça. Au fond ça m'étais bien égal, ça revenait au même après tout. Après tout ce qui m'étais arrivé, comment pouvais-je m'attarder là-dessus ? Je m'en fichais. Je me fichais de tout. Il était en train de parler, mais je le coupai.

    – Pourquoi m'as-tu sauvé ? Demandai-je.

    – Quoi ? Comme si je t'aurais laissé te faire bouffer par les marcheurs, alors là, tu rêves.

    Il ne comprenait pas et il ne savait pas.

    – Mais je voulais mourir ! Mes parents sont morts et je suis la seule à avoir survécu ! Tu n'imagines pas à quel point c'est douloureux. Je n'arrivais plus à mon contrôler, je n'étais plus moi-même, je voulais juste tuer, seulement guidée par la folie. Quand je me suis rendue compte de ce je faisais, la seule chose dont j'avais envie, c'était de mourir ! Après tout ça comment veux-tu que je vives ?! Je do-

    – Mais ferme-là !

    – Que-

    Il ne me laissa pas le temps de parler, il me serra contre lui. Il me murmura quelques mots à l'oreille.

    Qu'est-ce qui t'arrive ? Je ne te reconnais plus. Tu n'as pas le droit de dire ça. Tu dois vivre, tu ne peux pas mourir. Même si ta vie ne sera plus jamais la même, tu dois être forte et rester debout. Tant que je serais en vie, je ne te laisserais jamais mourir, je le jure. Alors s'il te plaît... Juste pour moi, reste en vie... et je resterais en vie pour toi. »

    Lorsqu'il me dit ça, je sentis mon cœur se réchauffer, comme s'il s'était arrêter de battre et qu'il battait à nouveau. Je n'étais pas morte, j'étais vivante. Ca me faisait tellement mal d'être en vie. Mais les paroles de Grey, avaient réussies à me toucher, à me faire de l'effet. Je sentis quelque chose de chaud couler sur le long de ma joue. Des larmes ? Oui je pleurais. Je pleurais de joie ou de tristesse, ou bien les deux à la fois peut-être ? Je n'en savais rien. Mais peu importe, ce n'était pas si important. Je me serrai plus fort contre Grey. Oui, j'avais besoin de réconfort. Il commença à me caresser les cheveux. Ce monde était devenu cruel et impitoyable, mais peut-être qu'il restait une part de bonheur derrière toutes ces horreurs ? J'aimais Grey et je l'aimerais toujours, peu importe comment le monde était, mes sentiments, eux, étaient les mêmes. J'avais une dernière raison de vivre et tant que je l'aurais, je ne mourrais pas.



    ***



    Lucy H.

    Alors il était finalement venu. Sa voix, ses yeux, ses cheveux, son visage... J'avais tellement besoin de le voir, de l'entendre et de le sentir près de moi. Je ne réfléchis pas et je me serrai contre lui.

    « – Lucy...

    Je sentais mes yeux, qui se remplissait de larmes. Je n'avais finalement pas finit de pleurer. Mais là, c'était surtout parce que j'avais de réconfort, de la chaleur de quelqu'un.

    – Désolé... Natsu... Je... j'ai tellement mal... Je veux arrêter de pleurer... mais je... c'est... mes parents sont...

    Je n'arrivais même pas à formuler mes phrases correctement. Il ne devait rien comprendre. Il passa un bras derrière mon dos, l'autre derrière ma tête et il me serra contre lui.

    – Je sais Lucy... Je sais. Tu n'as pas besoin de parler pour que je te comprennes.

    Je me serrai encore plus contre lui et je me mis à pleurer tout les larmes de mon corps. J'étais triste, j'avais le cœur déchiré, j'étais perdue... Mais malgré tout ça, j'étais tellement heureusement de l'avoir près de moi. Je pensais ne plus jamais le revoir, ne plus avoir aucune issue et pourtant il était venu. Il m'avait retrouvé. Il ne m'avait pas oublié. Pa n'importe qui d'autre aurait réagit comme lui. Je n'étais vraiment qu'une gamine à pleurer comme ça. Même si ce monde était rempli de terreur, maintenant, à ce moment-même, Natsu me réconfortait. Et ça, ça me remplissait de bonheur mais en même temps j'étais si triste. Je n'étais vraiment qu'une égoïste. Mes parents s'étaient sacrifiés pour moi. Ils étaient mort, alors qu'ils ne l'avaient pas mérité. Je trouvais encore le moyen d'être faible.

    Commençant à être à bout de force, je me laissai tomber parterre avec Natsu et je continuai à pleurer.

    Après m'être calmée, je m'écartai légèrement de Natsu.

    – Désolé... lâchai-je, Vraiment désolé de devoir te faire endurer ça.

    T'as pas à t'excuser, c'est normal de pleurer.

    Il était toujours si gentil avec moi. Oui, après tout il était mon meilleur ami, je pouvais toujours me reposer sur lui.

    – Comment m'as-tu retrouvé ? demandai-je.

    Il m'expliqua tout à propos d'Erza qui avait essayé de contacter tout le monde et aussi à propos de Grey qui était parti chercher Juvia et c'était à ce moment-là qu'il était parti à ma recherche. Ils étaient tous vivants, du moins, jusqu'à ce que Natsu s'en aille. Je me demandais Juvia allait bien. Est-ce qu'elle s'en était sortie ? J'étais inquiète pour elle. Natsu était inquiet pour Grey, mais il lui faisait confiance. Natsu était fort, il était courageux et généreux. Il pouvait s'en sortir, il pouvait survivre. Mais moi je n'étais pas faite pour ce monde, je n'avais survécu que par chance, pas par force. Mais la chance, ne suffisait pas.

    Il se releva.

    – Allons rejoindre les autres, je n'ai pas envie d’inquiéter Erza encore plus longtemps.

    Je ne pouvais pas le suivre, je ne le pouvais pas.

    – Vas-y tout seul, moi je reste ici.

    Il se retourna et me fixa. Il était si sérieux, ce n'était pas dans ses habitudes.

    – Tu rigoles j'espère ? Tu sais ce qui va t'arriver si tu restes ici au moins ?

    – Oui j'en suis bien consciente, je ne risque pas de survivre longtemps.

    – Et ça ne te fait rien de savoir ça ?

    – Ecoutes Natsu, je n'ai pas envie que tu t'inquiètes pour moi. Je n'ai plus la force d'avancer, je n'ai plus envie de continuer, c'est fini pour moi. Toi tu es fort, tu sauras protéger les autres, moi je ne serais là que pour te ralentir si je reste avec toi et je ne veux pas de ça. Je veux que tu vives et que tu m'oublies. Je te promet, que je ne t'en voudrais pas, mais à présent, dans ce monde, tu n'as plus besoin de moi. Alors part s'il te plait.

    Ca me faisait mal de dire ça. Juste imaginer Natsu m'abandonner, me faisait mal au cœur. Mais je ne pouvais plus être égoïste, je ne voulais plus penser à moi. J'espérais l'avoir convaincu. Je ne voulais pas me séparer de lui, mais si je venais avec lui, je serais plus un poids qu'autre chose. Sa vie m'était bien plus précieuse que la mienne. Peu importe si je mourrais, du moment qu'il était en vie, alors ça me convenait.

    – Tu croyais que j'allais partir, juste en me disant ça ? Je me fiche de ce tu penses, tu veuille vivre ou non. A partir de maintenant, je ne veux plus t'entendre parler comme ça. Parce que peu importe ce que tu prétendras, je sais très bien qu'au fond de toi, tu ne veux pas mourir et tu as encore moins envie que je t'abandonnes. Tu as peut-être perdu tes parents, mais je sais que tu es capables de surmonter ça. Moi je suis encore là et je le serais aussi longtemps que toi tu seras en vie, je serais toujours à tes côté, je te remettrais toujours sur le droit chemin et je te protégerais toujours. Même si ce monde a changé, ça ne changerait jamais le fait que je suis ton meilleur ami, tu peux me croire. Alors en tant que meilleur ami, je veux que tu te relève et que tu restes forte. »

     Natsu... Je ne savais pas si il avait tord ou non, mais à ce moment-là, je sentis mon cœur se réchauffer. Je ne pouvais pas le nier, tout ce dont j'avais envie, c'était de rester en vie, de rester à ses côté, même si le monde avait changé, notre relation, non, mes sentiments pour Natsu restaient les mêmes. Oui j'étais amoureuse de lui, depuis longtemps, mais lui en aimait une autre. Mais à présent, ça ne pouvait plus avoir d'importance, peu importe s'il en aimait une autre ou pas, ses paroles m'avaient touchées et je savais qu'il était sincère. Il était ma dernière raison de vivre et c'était ça le plus important.

    Il prit ma main et je me redressai. Je lui accordai un sourire, le tout premier depuis que j'avais quitté la maison. Il me regarda un peu surpris, mais il me sourit d'un air satisfait. Même si ce moment de bonheur était court, il m'avait redonner la force d'avancer.

     

    ***

     

    On avait traversé plusieurs rues, on se trouvait dans une rue à côté du commissariat de police, dont Erza avait parlé d'après ce que Natsu m'avait dit. Le problème était que nous ne pouvions pas nous y rendre, il y avait plein de marcheurs. Nous nous étions cachés, pour ne pas qu'ils nous remarque, mais on ne pouvait pas rester ici indéfiniment.

    « – Merde si seulement ils étaient moins nombreux, on pourrait en tuer quelques uns mais c'est trop risquer. se plaint Natsu.

    – Tu es sûr qu'on ne pas passer par un autre endroit ? demandai-je.

    – Peut-être qu'on pourrait passer par les toits, mais je sais pas comment on pourrait faire.

    – On ne peux pas tout simplement faire le tour et passer de l'autre côté ?

    – Non ça nous prendrait trop de temps et puis je suis sûr qu'il doit y avoir d'autres marcheurs qui rôdent de l'autre côté. Ce serai trop risqué. Je pourrais y aller tout seul, mais je ne veux pas te laisser seule ici.

    Je baissai la tête sans répondre. Nous étions dans un impasse, on ne pouvait rien faire. Si Natsu était tout seul, il pourrait trouver une solution risquée, mais tant que je serais là, je savais qu'il ne prendrait pas de risques.

    – T'inquiète pas, on va s'en sortir, à nous deux on trouvera forcément une solution. me dit-il en souriant. »

    Je lui répondis d'un léger sourire. Il voyait toujours les choses du bon côté, contrairement à moi qui ne voyais que les mauvais côtés. Moi je pensais qu'en étant deux nous ne pouvions pas trouver de solution risquée, alors que lui, il pensait qu'à deux nous avions au contraire plus de moyen de nous en sortir. Il avait vraiment un bon état d'esprit, je devais prendre exemple sur lui. En attendant, il fallait trouver un moyen.

    « – Natsu ! s'exclama une voix venant de derrière.

    On se retourna. J'affichai un sourire en voyant Grey et Juvia arriver vers nous. Alors Juvia s'en était sortie et Grey avait réussi à la retrouver. Ca faisait déjà un poids en moins.

    – Content de te voir en vie. sourit Natsu.

    – Tu vois, il fallait juste me faire confiance, ce qui n'était pas le cas d'Erza. Tiens, t'es aller chercher Lucy ?

    – Ouais, on s'expliquera après si tu veux, il faut déjà atteigne le commissariat.

    Grey s'avança et regarda les dizaines de marcheurs qui nous bloquaient la route.

    – Ah ouais, ça va être chaud. Je pense avoir un plan si vous voulez, mais faut que tout le monde soit d'accord parce que, ça risque d'être dangereux. dit Grey en se retournant vers nous.

    – Vas-y, dis.

    Il nous expliqua ce qu'il voulait faire. Il nous dit qu'avec Natsu, il allait faire diversion, pendant ce temps Juvia et moi allions courir jusqu'au commissariat. Si jamais le plan devait échouer nous devrions nous diriger dans une ruelle à côté que Grey connaissait, apparemment il y avait une échelle pour monter sur le toit. C'était assez risqué comme plan, mais ce n'était pas comme si il y avait trente six mille solutions. Il demanda notre avis. Nous hésitâmes un peu, mais tout était d'accord finalement.

    – Bon, puisque tout le monde est d'accord, je lance le plan. Lucy, Juvia, lorsque je vous le dirais, courrez aussi vite que vous pouvez, d'accord ? demanda Grey.

    – Oui ! je dis en même temps que Juvia.

    T'es prêt Natsu ?

    – C'est quand tu veux. répondit Natsu.

    – C'est parti alors. »

    Grey partit et Natsu le suivit. Ils longèrent le mur en courant, quelques marcheurs se retournèrent. J'avais peur pour eux, mais je devais leur faire confiance. Les marcheurs commençaient à changer e direction, se dirigeant vers Natsu et Grey. Grey cria nous disant d'y aller. Je jetai un regard à Juvia, elle me fit signe qu'elle était prête. On se mit à courir jusqu'à la grande porte du commissariat. Je voulus ouvrir la porte, mais c'était fermé. Grey l'avait prévu. Je criai le nom d'Erza et nous frappèrent la porte. Grey et Natsu vinrent vers nous en courant, pour fuir les marcheurs. Si nous ne pouvions pas entrer, alors nous devions prendre la ruelle dont Grey nous avait parlé. Mais je voulais attendre encore un peu, c'était notre seule issue. Mais si ça continuait, les marcheurs allaient bientôt nous atteindre, heureusement pour nous qu'ils étaient lents. Grey commençait à paniquer, nous disant qu'on devait partir, mais je ne bougeais pas. Natsu m'attrapa le bras, alors que les autres commençaient à partir, je vis la porte s'ouvrir. Là je ne pris pas le temps de réfléchir. Je criai, disant aux autres de se dépêcher d'entrer. J'entrai, Natsu me suivis. Grey et Juvia se dépêchèrent d'entrer, les marcheurs n'étaient plus qu'à quelques centimètres d'eux. Ils réussirent à entrer juste à temps, Grey referma la porte derrière lui et la maintint pour ne pas qu'elle s'ouvre. Erza arriva et la ferma à clé. Elle nous demanda de la suivre, ce qu'on fit. On entra dans une grande pièce. Grey et Natsu se laissèrent tomber parterre. Je serrai Juvia dans mes bras. Nous étions contents, nous avions réussi à nous en sortir. Je me séparai de Juvia.

     – Eh vous deux. lance Erza en se dressant devant Natsu et Grey qui étaient encore parterre.

    – Désolé Erza, commença Grey, Je sais que j'aurais pas dû partir comme ça et je sais que je t'ai causé du souci. Mais je regrette pas ce que j'ai fais.

    – Moi aussi je suis désolé, dit ensuite Natsu, Mais je voulais pas laisser tomber Lucy, même si je sais que j'aurais pas dû te faire croire que j'allais chercher Grey. En tout cas moi non plus, je ne regrette ce que j'ai fais.

    – Vous croyez vraiment, que je peux accepter vos excuses comme ça ? Vous avez toujours été des idiots et vous le resterez toujours. Vous le savez ça ? dit-elle toujours sur un ton énervé.

    Ils ne répondirent rien. Erza finit par sourire, elle se mit à leur hauteur et elle les serra contre elle.

    – E-Erza ?

    – Bon sang... J'ai eu tellement peur, ne refaites plus jamais ça... d'accord ?

    – T'en fait pas, on le refera plus. dit Natsu.

    Ca me faisait plaisir de les voir comme ça. Erza était comme leur grande sœur quelque part, c'était normal qu'elle s'était inquiétée pour eux. Ils n'en faisaient toujours qu'à leur, ils étaient comme ça, on ne pouvait pas les changer. Mais on les aimait parce qu'ils étaient comme ça. Ils se séparent et se relevèrent.

    – Vous avez intérêt. »

    Natsu me regarda et me sourit. Je lui souris, mais lorsque Lisanna arriva et sauta au cou de Natsu, je sortis de ma bulle. Elle disait qu'elle était folle d'inquiétude. Natsu lui caressa les cheveux et la serra contre lui. Je baissai la tête et détournai le regard ne voulant pas voir la suite. Lisanna était sa petite amie, elle l'aimait et il l'aimait. Je sentis mon cœur se serrer à cette pensée. C'était pourtant la réalité. Ce n'était pas pour moi que le cœur de Natsu battait, mais pour Lisanna. Pourtant le mien, battait bel et bien pour Natsu, mais je n'avais pas le droit de l'aimer. Je n'avais rien contre Lisanna, c'était mon amie. Elle était gentille, serviable, généreuse, elle avait toutes les qualités du monde et pourtant... malgré ça, je ne pouvais pas m'empêcher d'être jalouse d'elle. Jalouse de sa relation avec Natsu. Je n'aurais jamais dû tomber amoureuse de Natsu, il était mon meilleur ami, je savais que, je ne pouvais pas l'aimer. Mais je ne pouvais tout simplement pas contrôler mes sentiments. Je n'avais pas le droit d'être jalouse de Lisanna. Mais je me disais que j'aurais put prendre sa place, avant qu'elle ne sorte avec Natsu, mais je n'avais pas non plus le droit de penser ça. J'étais égoïste et je détestais ce côté-là de moi.

    Lisanna me regarda et me sourit, c'était un sourire sincère. Elle s'approcha de moi.

     « – Ca va Lucy ? Tu n'es pas blessée ? Si tu as besoin de quelque chose n'hésite pas à me demander.

    – Merci mais je vais bien. dis-je en me forçant à sourire.

    – Tant mieux. sourit-elle. Alors comme ça, c'est Natsu qui t'as sauvé ?

    – Oui... grâce à lui, j'ai réussis à me relever, je lui dois sûrement la vie. je dis en tournant mon regard vers Natsu.

    Lisanna me regarda longuement sans répondre. Elle baissa la tête en souriant, elle susurra des mots que je n'entendis pas.

    – Je me demande si il aurait fait la même chose pour moi...

     – Tu as dit quelque chose ? demandai-je un peu intriguée.

    – Non rien, ce n'est pas important ! dit-elle en relevant la tête, Je... Je crois que Juvia est blessée, je vais aller la voir. »

    Elle n'en rajouta pas plus et partit. Je trouvai sa réaction étrange. Je n'avais pas bien entendu ce qu'elle avait dit. Elle a dit que ce n'était pas important... je me demandais si c'était la vérité.

     

    ***

     

    Après avoir "fêté" les retrouvailles, nous allâmes manger. Erza avait pris quelques provisions, à croire qu'elle était réellement préparée pour cette situation. Cette journée avait été épouvantable, sûrement la pire que je n'avais jamais eu. Oui je voulais mourir. Mais Natsu m'avait remonté le moral, il m'avait redonné la force de vivre. Comment ne pouvais-je ne pas aimer ce garçon ? Je ne pouvais tout simplement pas éprouver que des sentiments d'amitiés pour lui, ça m'était impossible. Mais ça n'avait pas d'importance, ce qui était vraiment important aujourd'hui, c'était de resté forts et soudés, nous tous. Nous avions la chance d'être tous ensemble, Natsu, Grey, Juvia, Erza, Lisanna, Yukino, Sting, Mirajana, Elfman et puis moi. On pouvait survivre tous ensemble, en tout cas j'y croyais. Nos vies avaient subitement changées, mais nous devions surmonter ça. Peu importe nos sentiments, peu importes ce qui nous était arrivé. Je ne m'étais pas remise de la mort de mes parents, si je ne me retenais pas, je pourrais explosé en larme, là, maintenant. Mais je devais être forte et ne plus inquiéter les autres.

    Après avoir manger, Erza nous expliqua, que demain matin à l'aube, nous quitterons la ville et irons dans un endroit où nous pourrons survivre. Il nous restait un peu de nourriture et nous avions des armes. Elle disait que l'on pouvait survire, tant que l'on restait soudés. On devait garder espoir en tout cas, l'espoir d'un avenir heureux.

    Nous installâmes des tapis de sol avec des couvertures et allâmes nous coucher. J'en avais bien besoin en tout cas. Je devais me reposer l'esprit et me préparer pour demain.

     

     

     

     

     

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    Et c'est la fin de ce long chapitre ! :D Je sais pas s'il est long en fait, mais je crois qu'il est plus long que celui d'avant, j'suis pas sûre uwu J'ai un peu galéré à écrire certains passages, je me demande s'ils sont pas ratés... mais j'ai fais ce que j'ai pu c'est ce qui compte, non ? Sinon je n'ai rien de spécial à dire, si ce n'est que le prochain chapitre que j'écris ne concernera pas cette fiction. Ouais je vais m'arrêter un peu pour cette fiction et retrouver de nouvelles idées pour la suite :')

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